Si on veut créer une entreprise, il faut premièrement se demander ce qui est une entreprise et ce qu’elle rapporte. Dans cette partie, il y a une clarification de tous les sujets qui ont un rapport avec une entreprise.
Sommaire
- 1 Qu’est-ce qu’une entreprise ?
- 2 Les objectifs d’une entreprise
- 3 La formalisation de l’idée d’entreprise
- 4 L’étude du marché
- 5 Le choix du statut juridique
- 6 L’élaboration du plan d’affaires
- 7 Les démarches administratives et la rédaction des statuts
- 8 La recherche de financement
- 9 La mise en place d’outils de gestion
Qu’est-ce qu’une entreprise ?
Selon le dictionnaire Larousse, l’entreprise est « une affaire agricole, commerciale ou industrielle, dirigée par une personne physique privée en vue de produire des biens ou des services pour le marché ». Le terme Entreprise peut également être défini comme « un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun soit leurs biens, soit leurs activités en vue d’effectuer des profits qui seront partagés par la suite en dividendes ou pour profiter d’une situation économique. »
Les objectifs d’une entreprise
Le premier but d’une entreprise est de produire des biens et services pour les distribuer sur un marché. Ce but est le seul qui est économique. Il n’existe aucune entreprise qui pourrait survivre sans avoir cet objectif c’est-à-dire l’objectif économique.
Le deuxième but est de gagner de l’argent. Gagner de l’argent veut dire faire du profit sur les biens et services vendus. Le bénéfice est la différence entre le prix de vente du produit ou service et le coût de la production. Ce but attire aussi des investisseurs ou des actionnaires pour investir de l’argent dans l’entreprise.
La formalisation de l’idée d’entreprise
Préciser son idée de création
Cette étape passe par la clarification et la hiérarchisation des motivations et des valeurs qui animent le porteur du projet. La déclinaison de l’activité et des services qu’il veut proposer est aussi un fondamental, ainsi que les types de clientèles qu’il entrevoit.
Cela lui permettra :
– de formaliser ses ambitions réelles et de choisir ses propres indicateurs de réussite (son revenu, sa reconnaissance sociale, l’impact de son projet sur son territoire, sa réalisation personnelle, les résultats qu’il obtiendra auprès de son public…) ;
– de renforcer la cohérence de ses prestations, de ses publics cibles ainsi que des conditions de mise en œuvre de son projet (impact environnemental, social, statut juridique, financements…) avec ses ambitions.
Identifier ses contraintes
Il s’agit là de la nature du produit ou de la prestation, de l’état du marché. Celui-ci peut être émergent ou, au contraire, saturé ou en déclin. Le porteur de projet peut également faire face à une clientèle peu solvable, très éloignée… ou à un territoire peu peuplé, faiblement équipé par les moyens de communication, difficile d’accès…
L’étude du marché
C’est une opération de collecte et d’analyse d’informations ayant pour but d’identifier les caractéristiques d’un marché (environnement, offre, demande,…). Le but principal de l’étude de marché est de permettre au porteur du projet d’évaluer le potentiel du marché qu’il vise. Il obtient ainsi une vue globale sur la viabilité de son projet ; ce qui lui permet d’adopter un positionnement concurrentiel.
L’étude de marché permet aussi de réduire les risques d’échec pour le chef d’entreprise en mettant à sa disposition les informations nécessaires afin qu’il puisse prendre les mesures adéquates pour s’insérer durablement sur son marché. Cette étude lui permet également, à plus long terme, de mieux cerner les forces en présence.
Toutefois, l’étude de marché vise d’autres objectifs tout aussi importants :
- La vérification de l’opportunité commerciale avant de lancer le projet ;
- L’estimation du chiffre d’affaires prévisionnel ;
- L’identification des meilleurs choix pour faire aboutir le projet ;
- La crédibilisation de la démarche auprès des partenaires.
Le choix du statut juridique
Le choix du cadre juridique pour exercer son activité est une question récurrente et bien légitime. C’est un choix personnel. Il n’existe pas de statuts plus avantageux par définition. Chacun choisira la structure juridique la mieux adaptée en fonction de sa situation et de ses ambitions.
Pour entreprendre à plusieurs, la SARL (Société à Responsabilité Limitée), la SA (Société Anonyme), ou la SAS (Société par Actions Simplifiée) sont les cadres juridiques les plus souvent choisis.
Pour entreprendre seul, vous pouvez opter pour le statut plus classique d’entrepreneur individuel et exercer votre profession en tant que commerçant, artisan, ou profession libérale. Vous pouvez opter pour le régime de l’auto-entrepreneur, un statut simplifié pratique pour démarrer ou choisir directement un cadre juridique plus conséquent comme l’EURL.
L’élaboration du plan d’affaires
Le plan d’affaire ou business plan est le document où le créateur d’entreprise marque toutes ses réflexions. Dans une première partie, le document doit être précis et résumer les aspects les plus importants. Le porteur de projet doit clairement identifier ses forces, la source de revenus pour le paiement de ses salariés et également la manière dont il pense gagner de l’argent pour l’entreprise.
Dans une deuxième partie, le porteur de projet doit nommer son idée de projet et donner la raison pour laquelle il pense que cette idée réussira sur le marché. Il doit aussi définir la segmentation de la clientèle qu’il utilise. En d’autres termes, il doit répertorier tous les concurrents qui exercent sur le même segment que lui. Ceci dit, le créateur d’une nouvelle entreprise doit viser une méthode avec laquelle il fera la différence avec les autres entreprises déjà présentes sur le marché. En d’autres termes, il donnera les raisons qui vont justifier sa stratégie de conquête du nouveau marché et expliquer pourquoi son offre de produits et/ou de services est unique.
La troisième partie du document s’applique au plan financier. Il s’agit là pour le porteur de projet d’expliquer son chiffre d’affaires. Ceci fait référence au total des ventes des biens et services de l’entreprise et toutes les charges à supporter estimées.
La quatrième partie explique quant à elle l’organisation interne de l’entreprise. Les processus administratifs, techniques, juridiques et comptables de l’entreprise sont à mettre en évidence. Il ne faut pas omettre les risques potentiels de l’entreprise, particulièrement les menaces détectées dans l’analyse de l’environnement interne et externe.
Les démarches administratives et la rédaction des statuts
Une fois l’idée de projet validée, place à la rédaction des statuts. C’est l’acte fondateur de la société. On considère comme Statuts le document qui définit les règles de fonctionnement d’une société. Ils régissent les relations :
- Entre les associés ;
- Entre les associés et la société ;
- Entre la société et les tiers.
Les statuts de la nouvelle entreprise contiennent des informations sur l’identité de la société (objet, dénomination, durée, siège, exercice social,…), l’identité des associés (nom, domicile, type d’apport, montant,…) et les règles de fonctionnement qui régissent la société (administration, contrôle, tenue des assemblées, apports, capital social, dissolution, liquidation,…).
Les autres démarches administratives sont :
- L’inscription à la Taxe Professionnelle ;
- L’obtention de l’Identifiant Fiscal ;
- L’immatriculation au Registre de Commerce ;
- L’affiliation à la Sécurité Sociale ;
- La publication au Journal d’annonces légales.
Tous ces documents officiels sont importants
, car ils prouvent à un tiers, l’existence juridique de la nouvelle entreprise.
La recherche de financement
Points essentiels pour la mise en place de votre projet d’entreprise, la recherche et la gestion des financements sont essentielles voire indispensables. Un projet bien rédigé constitue votre atout premier pour convaincre les partenaires. Obtenez dans les meilleurs délais votre justificatif Kbis sur https://www.extrait-de-kbis.net/.
À cette étape, il est indispensable de faire preuve de concertation avec les membres dirigeants de l’entreprise (s’il y en a) pour discuter des contours, de l’orientation à donner à la présentation du projet. Quels sont les points sur lesquels il est impératif de mettre l’accent ? Comment expliquer le fondement du projet ? Quelle est la cible du projet ? Quels sont les besoins auxquels il répond ? En quoi est-il unique et se différencie des autres projets dans le même domaine ? Toutes ces questions simples vous permettent d’affiner votre idée et de répondre aux préoccupations : qui, quoi, quand, où, comment, pourquoi ?
Pour le financement de votre nouvelle entreprise, il existe les fonds propres c’est-à-dire que le porteur du projet utilise ses propres ressources (épargne, voiture, machines ,…) pour démarrer son entreprise. Il est essentiel qu’au démarrage le capital soit élevé. Cela permet d’obtenir plus facilement des crédits. Le porteur de projet peut ensuite obtenir des fonds supplémentaires par des emprunts auprès d’institutions bancaires. Deux sortes d’emprunts existent : l’emprunt indivis et l’emprunt obligataire.
Par l’emprunt indivis, l’entreprise prête de l’argent auprès d’une banque pour constituer son capital et effectuer les investissements nécessaires pour le bon fonctionnement de la nouvelle entreprise. Pour ce type d’emprunt, l’entreprise doit rembourser le capital avec des intérêts au cours d’une période fixée au préalable. De plus, pour bénéficier de l’emprunt, l’entreprise doit se montrer solvable. Le prêteur demande alors des hypothèques, des gages et des cautionnements.
Pour ce qui concerne l’emprunt obligataire, l’entreprise doit rembourser l’emprunt par des obligations avec des intérêts. Ce type d’emprunt est plus rare, car seulement réservé aux grandes sociétés avec une garantie suffisante.
La mise en place d’outils de gestion
À cette étape, l’entreprise est déjà créée et opérationnelle. Il faut dorénavant des outils nécessaires à mettre en place pour sa gestion. Ce sont des solutions innovantes de gestion d’entreprise avec des outils web accessibles 24/24h. À partir de n’importe quel support connecté : gérez vos devis, factures, achats, règlements, notes de frais et comptes bancaires en toute simplicité. Il est également possible de créer des outils de gestion personnalisés et adaptés à votre type d’entreprise.