Nous vivons aujourd’hui dans une époque très particulière à la fois d’un point de vue sociale, sanitaire, mais aussi et surtout économique.
Toutes les sphères et secteurs d’activités ont été impactés plus ou moins fortement lors de l’épidémie de Covid-19 et les entreprises quel que soit leur taille ou leur typologie vont devoir s’adapter pour surmonter leur difficulté et rebondir en faire face à un monde heurté et modifié.
Afin de comprendre un peu plus, la situation actuelle est les possibilités de sortie de crise, nous évoquerons dans cet article différents points qui auront pour objet la mise en exergue de stratégie de sortie de crise.
Sommaire
Comment une entreprise se finance en temps normal ?
En temps normal, une entreprise peut se financer de différentes façons en fonction de son objectif.
Ainsi, on peut évoquer le financement externe qui à pour objectif principal d’augmenter le capital d’une entreprise en faisant appel à des parties externes comme les grands groupes, d’autres sociétés, des fonds d’investissement ainsi que des investisseurs privés plus petits.
Ce financement externe permet donc de gonfler le capital d’une société en obtenant des financement monétaires, mais en contrepartie cela se traduit par une prise de participation dans celle-ci.
Une autre méthode de financement classique auquel une société ou un groupe peut faire appel est le financement externe sans prise de participation au capital constitutif de la société.
Pour cela, il existe différentes mécaniques qui font appel à des parties prenantes extérieures de catégories privées ou publiques comme l’état ou des organismes étatiques qui ont la capacité de délivrer des aides, des subventions, pour palier à une situation difficile ou pour récompenser une action spécifique.
Le choix du type de financement d’une entreprise est multifactoriel et dépend de son objectif tout comme de ses dirigeants et des parties prenantes.
En effet, selon la typologie de l’entreprise qu’elle soit de petite taille ou de grande taille cela pourrait impacter à la fois ses possibilités de financement ainsi que son spectre décisionnel.
De la même façon, si le secteur d’activités de l’entreprise est un secteur prioritaires ou tiers cela pourrait engendrer une augmentation des choix de financement ou une réduction des possibilités de financement.
Par exemple, une société dans le secteur énergétique qui peut dans les circonstances actuelles être mis en avant par l’état plutôt que d’autres secteurs d’activités pourrait bénéficier de financements supplémentaires en raison de sa nécessité publique.
De la même manière, une société dont les capacités de développement dans le futur sont plus prometteuses qu’une autre peuvent se voir bénéficiaires de plus d’aides, financements et subventions.
Par ailleurs, il est aussi intéressant d’évoquer que certaines typologies d’entreprises ou d’entreprises au démarrage peuvent décider de se financer par des solutions plus directes.
En effet, un dirigeant de PME dans un nouveau secteur ou bien une start-up pourrait prendre la décision de se financer par le biais de fonds propres, d’aides de son entourage familiales ou amicales, mais aussi de bénéficier de mécanismes étatiques et publics comme l’assurance-chômage.
Néanmoins, cela n’est parfois pas suffisant et c’est pour ca que des organismes bancaires peuvent intervenir pour des besoins plus importants ou des projets de plus grande envergures comme une nécessité de trésorerie moyen long terme.
Néanmoins, il est apparu depuis quelques années des solutions de financement alternatifs qui permettent d’offrir un financement de projets et d’entreprises à des créateurs ou des entreprises qui n’aurait pas eu la capacité ou la possibilité de se financer par les méthodes précitées ou bien parce qu’elle cherche à se financer autrement.
On peut évoquer comme solutions par exemple :
- Le financement participatif
- Les Business Angels
- Les clubs d’investisseurs
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Comment une crise impacte le financement d’une entreprise et la force en anticiper ses actions futures ?
Toutefois, ces périodes de crise sont aussi synonymes de doutes et d’incertitudes sur l’avenir, ce qui peut impacter et modifier l’attitude des parties prenantes extérieurs comme les investisseurs, fond d’investissements.
Toutefois, ces périodes de crise sont aussi synonymes de doutes et d’incertitudes sur l’avenir, ce qui peut impacter et modifier l’attitude des parties prenantes extérieurs comme les investisseurs, fond d’investissements.
En effet, ne sachant pas généralement la durée, ni les conséquences à plus ou long terme d’une crise quelle que soit son origine, les investisseurs peuvent et décident généralement de limiter leurs actions de financements incertains, en réorientant leur stratégie d’investissement sur des actions plus sûres et des entreprises dans lesquelles ils ont plus confiance.
Par ailleurs, et pour soutenir ce propos lié à l’incertitude, les investisseurs soutiennent rarement ou de manière parcellaire, leurs investissements dans des secteurs nouveaux et auprès d’entreprises innovantes.
Ce phénomène, qui est assez rationnel, peut toutefois avoir des répercussions sociétales, plus importantes, car cela limite, les grappes, silos d’innovations et freines les nouvelles entreprises en quête de recherche et développement.
D’autre part, ce phénomène a aussi des effets pervers sur la valorisation des entreprises déjà financés qui vont souvent observer un déséquilibre inhabituel entre le mécanisme d’offre et demande et qui va souvent se traduire par une baisse de celle-ci.
Cependant, les entreprises devront anticiper leurs actions futures et modifier leur comportement en matière de stratégies et d’organisation pour faire face à ce marasme économique et tenir dans la durée pour se stabiliser à moyen long terme.
Pour tenir dans la situation actuelle et sur une période plus court terme les entreprises devront envisager d’orienter leurs en premier lieu sur les coupes budgétaires non-essentiels, d’adapter l’organisation des ressources humaines de celle-ci pour en garder une certaine efficacité tout en essayant d’optimiser ses coûts en bénéficiant de mécanismes d’aides prévu par le gouvernement.
Pour envisager une situation plus confortable à moyen long terme, l’entreprise doit d’ores et déjà envisager de réfléchir stratégique à l’orientation qu’elle va donner à son activité en priorisant ses marchés, ses lancements de produits et services pour optimiser sa finance et conserver de bonnes relations avec ses investisseurs et parties prenantes extérieures.
Mais aussi, anticiper et préparer au mieux sa stratégie de sortie de crise, avec des réflexions long terme orienté sur la relance économique, la reprise des activités connexes et concurrentes avec un plan d’action précis, mesurable et atteignable.
Comment une entreprise peut se financer après une crise ?
Pour sortir rapidement d’une difficulté économique et financière liée à l’arrêt des activités, les entreprises ont plutôt intérêt à se tenir au courant et de façon permanente des décisions prises par le gouvernement.
En effet, face à un impact généralisé, l’état aura tendance a impulsé une politique de relance qui passera par des actions d’aides, de subventions, et de remises pour aider à la relance de l’activité économique du pays.
Pour continuer tout de même à bénéficier d’investissements les entreprises peuvent donc faire appel à de multiples acteurs qui peuvent être aussi leurs partenaires investisseurs actuels qui ont confiance en eux.
D’un autre côté et malgré les réticences de certains acteurs dans le monde de l’investissement, un certain nombre de groupes et collectifs, plus enthousiastes et optimistes peuvent venir prêter main forte à ce soutien et cette relance du tissu économique.
En dépit, du risque de manque ou de la difficulté de financement, les entreprises pourront choisir aussi d’adopter un comportement plus sain pour tenter d’équilibrer leur fiancer et retrouver leur solidité.
Parmi ces bonnes attitudes et stratégies, on peut citer en outre la faculté de rester agile et flexible.
De la même façon, les entreprises auront nécessairement devoir adopter une attitude de prise de recul et de remise en question, à la fois sur leur modèle économique, mais aussi sur leur interaction avec le marché du côté clients, fournisseurs et ressources humaines.
Pour ce faire, les entreprises pourront emménager le temps de travail de leur effectif, réduire le délai de paiement de leurs clients, et allonger si possible le délai de paiement de leurs fournisseurs.
En conclusion cette crise économique et plus largement sociétale, est un signal d’alerte sur la nécessité de remise en question du financement des entreprises mais aussi du fonctionnement de la société et du mode d’organisation dans son ensemble comme nous avons pu voir avec l’émergence et le développement de pratiques jusque-là minoritaire comme le télétravail.
Mais aussi du mode de consommation dans toute la société, avec une population qui a dû changer sa façon d’acheter ses produits et de consommer sous toutes ses formes (médias avec la montée en puissance des plateformes de vidéos à la demande, la livraison de repas et courses à domicile…)