La loi assure la protection des travailleurs dans leurs fonctions. Elle veille à de nombreux paramètres notamment à la santé et à la sécurité au travail. Ces textes visent à limiter, voire à supprimer les effets néfastes du travail sur l’homme et sur l’environnement. Si des lois existent, il revient encore aux différentes parties concernées de veiller au respect strict de ces normes. Dans ce cadre, des actions préventives sont souvent nécessaires. Que deviez-vous nécessairement savoir sur la sécurité des travailleurs ?
Sommaire
La sécurité des travailleurs : quelles sont les obligations des employeurs ?
En matière de sécurité des travailleurs, les responsabilités reviennent essentiellement aux employeurs. Ces derniers se doivent de prévenir tous les risques liés à la condition de travail de leurs salariés. Dans ce processus, il est recommandé de recourir aux services d’experts en aménagement de lieux de travail. ADP Group offre d’excellentes garanties pour ces prestations. Par ailleurs, il faut notifier que la prévention englobe également les risques psychosociaux. Il s’agit notamment du stress, du harcèlement sexuel et du harcèlement moral.
Selon l’article L4121-1 du Code du travail, tous les travailleurs (salariés) doivent bénéficier des privilèges suivants auprès de leur employeur :
- Un plan de santé et de sécurité au travail : il définit les actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ;
- La mise en œuvre des actions de formations et d’informations ;
- La mise en place de moyens adaptés et d’une bonne organisation.
Par exemple, il est possible de modifier les horaires de travail de nuit pour réduire les risques d’accident.
En outre, selon les activités de la société, l’employeur se doit d’évaluer tous les risques liés à la condition de travail des salariés. Dans ce processus, il faut prendre en compte certains critères. On note :
- Le choix des équipements de travail, des techniques de fabrication et des préparations chimiques ;
- La définition des différents postes de travail ;
- Le réaménagement des installations ou des lieux de travail.
À la suite de l’étape d’évaluation des risques, les résultats sont recueillis dans le document unique d’évaluation des risques professionnels. Il s’agit d’un document obligatoire dans les entreprises qui comptent au moins un salarié.
La Protection du Travailleur Isolé
La Protection du Travailleur Isolé implique l’utilisation de dispositifs spécifiques. Le dispositif d’alarme pour travailleur isolé (DATI) est utilisé pour alerter les secours en cas de problème. Plusieurs entreprises proposent ce type d’équipement. Il est préférable de miser sur un dispositif de qualité comme le Dati Plus. Il faut noter que le déclenchement de l’appel des secours se fait de façon volontaire ou automatique.
L’appareil transmet une alarme qui correspond à une situation que le travailleur isolé juge critique. Le message d’alerte peut renfermer des détails sur la position géographique du travailleur isolé pour faciliter l’intervention des secours.
Toutefois, avant l’organisation d’un dispositif de secours, il est indispensable de procéder à une analyse des risques liés aux postes de travail. À cela s’ajoute une analyse des procédés mis en œuvre et des conditions de travail des employés concernés.
Dans certains contextes, l’analyse des risques aboutit à l’abandon du DATI au profit d’une réorganisation des activités de l’entreprise. En résumé, les fonctionnalités et les choix techniques du DATI doivent être définis selon la situation du travailleur isolé.
Non-respect de la sécurité des travailleurs : les sanctions prévues par la loi !
Tous les salariés bénéficient d’un droit d’alerte et de retrait. Ils peuvent y recourir lorsque la situation de travail constitue un danger pour leur vie. En effet, les salariés peuvent refuser de travailler dans de telles circonstances. Pour exercer ce droit, certaines conditions sont requises.
En outre, un inspecteur de travail peut procéder au contrôle des règles de sécurité dans une entreprise. Lorsque, des règles sont violées, les structures s’exposent à des sanctions. Généralement, des procès-verbaux sont dressés et l’employeur subit une mise en demeure en cas d’infraction.
Par ailleurs, en cas de risques d’atteinte à l’intégrité physique d’un travailleur, le juge des référés peut être interpellé.
En ce qui concerne les dangers graves et imminents, les sanctions peuvent aller jusqu’à l’arrêt temporaire des activités. Il est important de souligner que chaque infraction est également passible d’une amende pénale de 3750 euros au minimum.