Le désir intense de se démarquer du système traditionnel de travail, le goût du challenge et la volonté de découvrir de nouveaux concepts restent quelques indicateurs qui motivent de plus en plus de jeunes à s’orienter vers une entreprise de type nouveau : la startup. Elle désigne une jeune entreprise qui présente de meilleures perspectives de croissance avec un fort potentiel de développement. Se lancer dans cette aventure entrepreneuriale est une chose, mais la réussir en est une autre. Dans ce grand format dédié à la startup, vous découvrez les 10 règles d’or pour réussir la création de cette entité innovante.
Sommaire
- 1 Règle 1 : trouver une idée pour lancer votre startup
- 2 Règle 2 : peaufiner l’idée de business par une étude de marché
- 3 Règle 3 : déterminer la forme juridique de la startup
- 4 Règle 4 : constituer une équipe solide en cherchant des associés de confiance
- 5 Règle 5 : établir et suivre un plan de travail cohérent
- 6 Règle 6 : chercher les moyens de financement pour lancer la startup
- 7 Règle 7 : définir où implanter la startup
- 8 Règle 8 : régler les frais relatifs à la création de la startup
- 9 Règle 9 : créer un blog
- 10
- 11
- 12 Règle 10 : démarrer les activités avec le lancement d’une campagne de communication
Règle 1 : trouver une idée pour lancer votre startup
Toute entreprise qui aspire à la pérennité repose avant tout sur une idée, un projet. L’idée constitue le socle de toutes les stratégies mises en place par l’entreprise. Pour une entité aussi innovante que la startup, l’idée doit être une réponse à un besoin émergeant (qui n’a pas encore trouvé une réponse adéquate ou une alternative) ou créer un besoin inexistant. Une idée innovante et pertinente est toujours favorablement adoptée auprès du grand public. Il s’agit là d’un indicateur d’évaluation du potentiel du projet de la startup. Dans ce contexte, il faudra observer et analyser le comportement du marché afin de dénicher cette idée qui sera une marque d’identification de la startup. Vous pouvez copier des idées existantes de façon à en sortir une innovation. Cependant, il faut éviter de se livrer à une concurrence déloyale. Trouver une idée de business fait partie des règles élémentaires de création d’entreprise. Par ailleurs, pour trouver une idée et la rendre mature, il faut procéder à une étude de marché.
Règle 2 : peaufiner l’idée de business par une étude de marché
Se lancer dans l’exécution de votre projet de startup sans effectuer au préalable une étude de marché revient à prendre un grand risque. L’étude de marché est une étape incontournable pour toute entreprise qui aspire de porter loin son idée de business. Une étude de marché consiste à effectuer des recherches par une étude documentaire et statistique et analyser les performances et les tendances du secteur d’activité dans lequel votre startup peut être nichée. Pour y parvenir, vous pouvez visiter une plateforme comme www.creation-entreprise.info qui constitue un réservoir d’informations sur la création d’entreprise. Ce site vous offre la possibilité de dénicher l’information utile pour peaufiner votre idée de business. De même, la consultation des articles de presse généralistes ou spécialisés et une étude du comportement des potentiels concurrents directs ou indirects restent aussi une astuce pour réaliser une étude de marché. Répertoriez les potentiels fournisseurs et analysez le comportement de votre potentielle cible par rapport à la future technologie ou l’innovation que votre startup compte mettre en place. Une étude de marché bien établie peaufine votre idée de business.
Règle 3 : déterminer la forme juridique de la startup
La startup reste une forme particulière d’entreprise qui nécessite un besoin constant de flexibilité et d’adaptabilité. Ainsi, il n’existe pas une forme juridique particulière pour ce type d’entreprise. Cependant, la SAS (société par actions simplifiée) se présente comme la forme juridique la mieux appropriée pour une startup, car elle présente une grande souplesse pour ce dernier. Cette forme sociale favorise l’entrée et la sortie des actionnaires et favorise l’adaptation de la startup à chaque étape de son évolution. Elle dynamise ainsi la croissance de la startup en l’empêchant de stagner à cause d’un problème interne. Pour une personne qui désire faire évoluer seule sa startup, elle peut opter pour la SASU (société à actions simplifiée unipersonnelle). L’avantage de la SAS réside dans le fait qu’elle permet aux actionnaires fondateurs d’introduire des clauses qui renforcent et protègent leur pouvoir de gestion et de décision sur leur société. Il y a :
- La clause de préemption ;
- La clause d’agrément ;
- La clause d’incessibilité.
Règle 4 : constituer une équipe solide en cherchant des associés de confiance
Il est difficile pour une seule personne de porter loin et efficacement un projet de startup. Le recours à des associés reste une technique astucieuse de mobiliser des compétences complémentaires et différentes (commerciales, technologiques, linguistiques, organisationnelles, etc.). Toutefois, il n’est pas aisé de trouver des associés capables de voir dans la même direction que votre idée de création d’une startup. L’astuce la plus évidente de trouver des associés de confiance est l’entourage immédiat, le cercle des anciens camarades de classe, les incubateurs, etc. Lorsque les membres de l’équipe de la startup ne travaillent pas en synergie ou bien ne développent pas un certain sentiment de sacrifice et de dépassement de soi, il serait difficile pour la startup de voir aboutir son idée ou son innovation. Pour pallier cette difficulté qui peut constituer une source ultérieure de conflit, il existe des mécanismes statutaires qui sont envisageables :
- Un bon de souscription d’actions qui représente la contrepartie du travail fourni par les différents fondateurs ;
- L’établissement d’un pacte d’associés qui est un acte qui définit le rôle et les relations entre les différents actionnaires de la startup.
Règle 5 : établir et suivre un plan de travail cohérent
Le plan de travail cohérent est rédigé dans un document appelé le plan d’affaires ou business plan. Il s’agit d’un document qui définit les actions à mener, les moyens à mobiliser, les disponibilités, le budget à prévoir de même que les résultats attendus. L’établissement de ce document vous permet de bénéficier des différents apports (surtout financiers) et d’une certaine crédibilité. Il faut insister sur la cohérence entre les différents éléments qui constituent ce plan de travail. Il vous offre l’occasion de faire une évaluation à mi-parcours et de savoir s’il vous faut changer de stratégies ou si celle que vous avez adoptée demeure la meilleure pour créer votre startup.
Règle 6 : chercher les moyens de financement pour lancer la startup
Cette étape est aussi importante dans la création de la startup, car pour lancer ses activités, la startup a besoin de faire face à un certain nombre de dépenses (loyer de l’espace de travail, salaires des différents acteurs, caution de dépôt de marque, etc.). Même si les actionnaires fondateurs fonctionnent sur leurs apports individuels, ils restent en général insuffisants. Dans cette optique, il faut donc compter sur les apports extérieurs :
- Les subventions ou les prêts bancaires à des taux intéressants ;
- Les prêts entre particuliers ;
- La participation à des concours de startups qui restent une meilleure alternative d’avoir du financement et de la visibilité.
Pour obtenir rapidement et sans grande difficulté un apport financier extérieur, il faut bien préparer un dossier comprenant :
- Une présentation des différents éléments de la startup ;
- Le CV des différents actionnaires et associés ;
- Le produit à proposer avec une possibilité de démonstration virtuelle ou réelle ;
- Le plan de financement précis.
Règle 7 : définir où implanter la startup
Le choix du lieu d’implantation dépend de ce que propose la startup et de sa cible. Une startup qui propose des produits pour une cible en province ne peut pas implanter son siège dans la capitale. Ainsi, le choix du lieu doit répondre aux exigences financières et de performances de la startup.
Règle 8 : régler les frais relatifs à la création de la startup
La création de toute entreprise induit le règlement de certains frais obligatoires. Ces frais sont liés à l’établissement des documents importants comme :
- Les documents administratifs et juridiques ;
- Le dépôt des statuts ;
- L’inscription au registre des effectifs ;
- L’ouverture d’un compte bancaire professionnel ;
- Les documents comptables obligatoires (bilan, compte de résultat, annexes, etc.).
À cette liste de frais, s’ajoute celle liée à la création de la startup. Il s’agit de :
- Le dépôt de marque qui désigne l’enregistrement de la propriété intellectuelle à l’INPI ;
- Les contrats commerciaux ;
- Les mentions légales.
Règle 9 : créer un blog
Lorsque la startup propose un produit ou un service pour le grand public, la création d’un blog reste un outil pour vanter les bienfaits du produit ou du service. Le blog doit être créé dans la thématique du produit ou du service et présenter un contenu intéressant et unique sur lequel les visiteurs et internautes peuvent réagir. Opter aussi pour une meilleure stratégie de référencement naturel seo afin d’atteindre et de convaincre une nouvelle clientèle. Le blog reste aussi un moyen pour votre startup de créer un groupe plus étendu de nouveaux utilisateurs sur un mode collaboratif et inclusif.
Règle 10 : démarrer les activités avec le lancement d’une campagne de communication
Une fois, les conditions les plus importantes sont remplies, la startup peut démarrer ses activités. Ceci passe par le lancement d’une campagne de communication qui permet de donner plus de visibilité à la startup.
La startup présente des perspectives d’avenir pour une génération d’entrepreneurs de plus en plus tournés vers l’innovation et la modernité. Il faut donc respecter des règles infaillibles pour réussir la mise en place de cette entité exceptionnelle.