Aujourd’hui, la disparition ou l’échec des entreprises est de plus en plus nombreux au même titre que la création ou le succès de nouvelles entreprises. Plusieurs facteurs peuvent causer l’échec d’une entreprise comme sa gestion, son produit ou même son environnement ou son marché. Les plus fréquents sont d’origine commerciale, financière, juridique ou judiciaire, d’autres sont liés à l’organisation ou les circonstances et les risques fournisseurs. Quelles sont les erreurs à éviter pour réussir à maintenir son entreprise ou son projet sur les rails ?
Sommaire
Les échecs d’origine commerciale
Les principales causes des échecs d’une entreprise sont souvent liées à des problèmes commerciaux. Les jeunes entreprises connaissent mal le marché dont les clients et leurs besoins, alors que ceux-ci sont la clé du succès du projet.
En effet, personne ne va considérer les services et/ou les produits comme étant utiles si ils ne conviennent pas à satisfaire des besoins de consommation. La qualité des produits et l’étude de la concurrence sont aussi des points que certains entrepreneurs ne prennent pas suffisamment en compte.
Les créateurs d’entreprise négligent aussi l’étude du marché. Par conséquent, ils font de mauvais choix sur leurs lieux d’implantation, leurs investissements qui sont insuffisants au démarrage ainsi que le manque de stratégie marketing pour optimiser la recherche de prospects. De ces faits, l’entreprise risque de se heurter à un échec par amoindrissement du chiffre d’affaires.
Les échecs d’origine financière
Quand il s’agit de dissolution d’une entreprise, les problèmes financiers sont principalement les causes. Ils peuvent provoquer par l’insuffisance de fonds au démarrage d’activité ou l’incapacité de gérer sa trésorerie convenablement. Les résultats sont souvent les mêmes dans les deux cas. L’entreprise ne peut plus subvenir à ses charges et l’emmène au recours des découverts bancaires, à de nouveaux emprunts ou à des investisseurs privés. Pourtant, ceux-ci peuvent être des dettes trop élevées par rapport à la taille de l’entreprise et son niveau de rentabilité.
Les jeunes entreprises sous-estiment parfois les investissements à réaliser au démarrage, par conséquent, ils échouent dès leurs premières années de constitution. Les apports personnels des dirigeants sont souvent restreints. Les créateurs d’entreprise dédaignent le prévisionnel financier, leur amenant ensuite à une mauvaise gestion de la trésorerie : salaire trop élevé des dirigeants ou du personnel, retard de paiement des fournisseurs et les charges fiscales et/ou sociales, non-respect des délais de paiement des clients et factures…
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Les échecs d’ordre juridique
Des raisons d’ordre juridique peuvent causer l’échec d’une entreprise. La rédaction du statut de la société est souvent réalisée par les fondateurs eux-mêmes sans recourir à un professionnel comme un expert-comptable. Si celle-ci s’avère être mal rédigé, cela rend la société ingérable s’il y a un conflit entre associés ou un mauvais choix d’associés entrainant ainsi la cessation d’activité.
Parfois, la forme juridique choisie lors de la création de l’entreprise n’est pas en adéquation à l’activité et aux objectifs fixés. Ainsi, l’entreprise risque un taux d’imposition trop élevé et l’entrepreneur peut ne pas avoir la protection de son patrimoine personnel (notamment engagé pour l’entrepreneur individuel). Du coup, la société peut être difficile à piloter.
Par ailleurs, les entrepreneurs ne respectent pas souvent les normes réglementaires relatives à la création d’entreprise. Cela peut entraîner des sanctions judiciaires ou financières voire même la fermeture de la société.
Les échecs liés à l’organisation et les circonstances
Une organisation souple, réactive et évolutive contribue au succès et à la réussite de l’entreprise, mais à défaut de cela il y a risque d’échec entrepreneurial. Souvent, par manque d’expérience managériale, les créateurs sont incapables de mettre en place une organisation bien définie. La mauvaise gestion de la clientèle et du personnel, les gaspillages divers et variés, faible performance ou productivité du personnel, les conflits interpersonnels, absence ou insuffisance de contrôle interne régulier, sont notamment des défauts organisationnels menant à l’échec de l’entreprise. Car ces phénomènes entraînent une détérioration du chiffre d’affaires et la rentabilité.
Dans certaines circonstances, les créateurs d’entreprise oublient parfois les risques provoqués par la variation des situations économiques et sociales. Du coup ils ont tendance à déconsidérer certains cas :
- Pouvoir d’achat faible : provoquant une réticence pour certains produits/services chez la clientèle ;
- Pouvoir d’achat élevé : provoquant une forte exigence venant des clients ;
Or, dans ces circonstances, il y a risque d’insuffisance de chiffre d’affaires pour couvrir les charges de l’entreprise entrainant l’appauvrissement progressif de la trésorerie par faute de rentabilité.
Les échecs dus aux risques fournisseurs
La relation entreprise avec les fournisseurs peut prendre des risques dans certains cas, obligeant parfois les entrepreneurs à fermer leurs portes. En effet, ces risques entraînent des dommages sur la réputation de l’entreprise, l’impossibilité de satisfaire la clientèle et des pertes financières.
Les facteurs de risque sont notamment le choix des fournisseurs et l’approvisionnement. Si l’entreprise ne dispose que d’un seul fournisseur, elle risque de ne pas être plus productive en cas d’appauvrissement de produit. Et parfois, les produits de substitution peuvent ne pas répondre à la qualité exigée dans la production.
En relation avec des fournisseurs non-fiables, l’entreprise risque une menace de qualité dans la production des produits finaux et souvent les délais de livraison sont non respectés. Ainsi, il est fondamental d’établir une stratégie d’évaluation de fournisseurs.