De nombreuses entreprises ont compris aujourd’hui que la productivité de leurs employés est liée à sa posture au travail. Ce sont de petites habitudes qui n’ont l’air de rien, mais qui affectent la santé du travailleur et réduisent ses capacités physiques et intellectuelles. Pour remédier au phénomène, des spécialistes de la qualité de vie au travail proposent des formations pour rééduquer les travailleurs. Ils leur apprennent des postures et gestes utiles pour conserver voire décupler leur compétitivité. Voici un condensé de ces bonnes dispositions.
Sommaire
Néo Forma : un organisme au service des entreprises
De nombreuses entreprises disparaissent par manque de compétitivité. Elles n’arrivent plus à faire face à la concurrence. D’autres se plaignent du rendu de leurs employés en dépit du renforcement de leurs capacités. Certaines encore enregistrent de nombreux cas d’accidents de travail. En somme toutes les entreprises ont besoin de renforcer leur compétitivité à travers les performances de leurs salariés. La solution n’est sûrement pas dans le renouvellement du personnel. Néo Forma propose des solutions conçues sur mesure pour améliorer la qualité de vie au travail des salariés.
L’organisme de formation d’ergonomie au travail Néo Forma propose ici aux entreprises, des modules de formations axées autour de la promotion de la santé, la prévention des risques et l’accroissement des qualifications du personnel. Cet organisme œuvre également à faire prendre conscience au travailleur de la nécessité à améliorer sa qualité de vie au travail. Néo Forma innove notamment à travers ses méthodes didactiques régulièrement actualisées, en fonction des besoins de ses partenaires. L’organisme offre une assistance complète aux entreprises par le biais des conseils en formations et une conduite optimale du projet. Mieux, Néo forma assure le service après-vente. Il met en place un système d’évaluation post-formation à travers le recyclage des salariés formés. Son réseau de formateurs est un gage de professionnalisme et d’expertise. Ce n’est d’ailleurs pas anodin que l’institution ait pu décrocher en 2014, le trophée des espoirs de l’économie, dans la catégorie B to B. De nombreuses sociétés qui ont sollicité Néo Farma témoignent du savoir -faire de l’organisme. MSD, EDF et autres ne tarissent pas d’éloges à son endroit.
Pourquoi apprendre les bonnes postures et gestes au travail ?
Les études ont montré que les travailleurs passent entre 8 heures et 12 heures de temps par jour au travail. Tout compte fait, ils dépensent le tiers de leur temps dans leur unité de production. Les postures et gestes qu’ils adoptent au travail seront donc ceux que leur corps finira par adopter. Une position assise en continu par exemple peut causer une hypotrophie de certains muscles. Rester debout tout le temps peut par contre tendre les muscles abdominaux et provoquer à la longue des douleurs au niveau des nerfs sciatiques par exemple. Pour finir les mauvaises postures seront à la base de l’invalidité du salarié ou de la réduction de sa productivité. Il est donc utile de s’informer des gestes utiles pour conserver sa santé et celle de son entreprise.
Les postures et gestes idéaux au travail
Arthur Rimbaud ne pensait pas si bien dire quand il affirmait : « La vie fleurit par le travail ».Mais pour que le travail impacte positivement la vie, ses conditions d’exercice doivent être des plus agréables. Que le salarié travaille assis, debout ou en se déplaçant, le risque de troubles musculosquelettiques n’est jamais loin. Afin de réduire leur survenance, il faut connaître les facteurs qui les favorisent et les postures à adopter pour en être épargné.
Les travailleurs assis
Les salariés qui restent assis toute la journée peuvent a priori penser ne pas être concernés par la TMS. La position assise est loin d’être la posture la plus confortable. Il court davantage de dangers s’il passe le clair de son temps de travail devant un ordinateur le salarié doit pratiquer fréquemment des gestes pendant ses heures de travail.
- S’étirer
La posture assise met à contribution plusieurs parties du corps humain. Les jambes, les bras, le cou, le dos, les épaules sont fortement sollicités. Si rien n’est fait, le travailleur pourrait ressentir de vives douleurs lombaires à la longue. C’est pourquoi il est recommandé à l’employé de s’accorder quelques secondes de répit par intermittences au cours de ces secondes creuses, il pourra s’étirer les parties du corps qui ont été précédemment citées.
- Se tenir droit
Pendant qu’il est assis, le travailleur a tendance à courber le dos. C’est un mauvais réflexe qui peut finalement modifier la posture générale de son corps. Pour éviter une telle position, il vaut mieux que l’intéressé s’asseye au fond de sa chaise pour s’adosser au dossier du siège. Il doit avoir en permanence ce réflexe. Pour que l’exercice soit plus aisé, il est conseillé de choisir une chaise bien confortable et dotée d’un dossier assez large.
- Garder ses jambes tendues
Alors que l’utilisateur d’un ordinateur est dans la position assise, il doit veiller à maintenir ses jambes en avant. Cela permet de détendre les muscles fessiers et d’éviter davoir les fourmis dans les jambes ou même des crampes. Le danger serait de croiser les jambes. Si le fauteuil dispose d’un pose-pied, l’idéal est de s’en servir de temps à autre.
- Se tenir à bonne distance de son écran
L’ordinateur fait désormais partie intégrante des outils de travail. Avec son usage, les risques de fatigues visuelles sont énormes en raison de la lumière bleue nocive qu’émet l’écran d’ordinateur. L’utilisateur doit se tenir à 70 cm au moins de son écran. Selon l’éclairage du bureau, il est souhaitable de baisser la luminosité de l’écran. Il est aussi important de positionner l’écran droit devant ses yeux. Le fait de regarder de profil l’écran pourrait produire plus tard des douleurs au niveau du cou.
- Privilégiez l’usage d’une souris
Toujours dans les bonnes pratiques pour conserver l’usage de ses yeux, le salarié doit utiliser la souris de son ordinateur plutôt qu’un trackpad. Cela lui permet de rester à bonne distance de l’écran.
Le travailleur debout
Tout comme leurs collègues qui passent leurs temps de travail assis, les salariés qui travaillent debout doivent adopter des postures qui réduisent les risques de TMS. Une fois de plus le dos est sollicité par cette catégorie de travailleurs. Ils doivent aussi maintenir droit cette partie du corps. Cela passe par la recherche de l’équilibre. La masse totale du corps doit être répartie de manière à ce que chaque membre la supporte. L’étirement du corps est également de mise ici.
Il est dangereux de rester statique pendant 8 heures de travail d’affilée.
Le mieux à faire est d’effectuer de petites balades pour se dégourdir les jambes au moins toutes les deux heures. Ces pauses rapides que l’on peut se ménager sont des plus utiles. La circulation sanguine sera ainsi plus fluide. Il est indispensable que la tête et la colonne vertébrale du travailleur forment une droite rectiligne. Cette posture évite les maux de dos. Pour s’aider, il existe des tapis anti-fatigue. Ce dispositif permet de réguler la tension de la colonne vertébrale et de soulager les douleurs aux pieds et au cou.
Effectuer des réveils musculaires
Quel que soit le domaine d’activités, le travailleur sollicite de nombreux muscles dans le cadre de son travail. Ceux qui effectuent des manutentions manuelles doivent surtout effectuer des réveils musculaires avant de se mettre au travail. Cela permet d’éviter les déchirures. La technique s’apprend lors des formations de santé de vie au travail. Les coachs spécialisés livrent aux salariés les rudiments pour prévenir le corps de l’imminence d’une activité physique intense.
Respecter les normes ergonomiques
Adopter de bonnes postures au travail n’est pas suffisant pour assurer une bonne santé au travail. Si le salarié joue sa partition en faisant les gestes utiles, l’employeur doit également jouer son rôle. Aux termes des articles R4542-1 à R4542-19 du code de travail, l’entreprise doit respecter certaines normes ergonomiques. Ces mesures rentrent dans la prévention de risques liés aux TMS. Les dimensions des postes de travail et l’environnement adéquat pour l’exercice d’un métier donné sont également prévus par la loi. En fonction du secteur d’activités dans lequel s’inscrit la société, le temps de travail doit être organisé de manière à permettre aux travailleurs de ne pas être acculés et de se sentir bien.
Former les travailleurs
Toutes ces bonnes habitudes ne s’acquièrent pas du jour au lendemain. La loi fait injonction à l’employeur de tout mettre en œuvre pour mettre à disposition des salariés, les informations nécessaires en la matière. Ceci passe par la sollicitation d’un organisme spécialisé pour former les salariés. C’est un investissement à long terme qui permet de pérenniser la compétitivité de l’entreprise. La fréquence des accidents de travail sera considérablement réduite. Mieux les employés se portent, mieux la société rentabilise. À la sortie de cette formation, l’employeur est informé également des machines à mettre à disposition des employés en fonction des exigences de leurs postes et de la capacité de chacun. L’entreprise sera aussi informée de la morphologie des travailleurs à recruter à des postes précis pour éviter les risques de maladies et d’accidents de travail.